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Casablanca





Sous l’égide de la dynastie Mérinide, Anfa demeure une petite ville ouverte sur les transactions maritimes avec l’étranger notamment avec l’Espagne et le Portugal.

Ses habitants furent des marins et des pirates qui n’hésitaient pas à attaquer les bateaux surtout des portugais. Ces derniers et pour protéger leur commerce envahissaient et détruisaient complètement Anfa vers l’année 1468. En 1515, les Portugais voulaient construire une forteresse mais leur défaite face aux Mérinides les a dissuadés. Puis, la cité sombra dans l’oubli et ne laissant que le mausolée de Sid Allal Quairaouani comme témoin d’une civilisation florissante.

Sous le règne de la dynastie Alaouite au temps du Sultan Sid Mohammed Ben abdellah (1757-1790) la cité renaissait de ses cendres et devenait « Dar Al Baida » (Maison Blanche) ou Casablanca selon la dénomination espagnole. Grâce aux impôts imposés aux tribus de Chaouia, le Sultan Mohammed Ben Abdellah a pu bâtir une forteresse qui servait en premier temps de camp pour les soldats et qui devint ultérieurement une destination privilégiée des tribus de Doukkala et de Chaouia.
Vers 1830, le commerce à Casablanca connaissait un développement certes lent mais régulier. Cette croissance s’est accrue d’une façon significative sous le règne de Moulay Hassan 1er à telle enseigne que Casablanca devenait un point d’attrait pour les commerçants et les artisans du royaume en général et de Fès et Marrakech en particulier.
C’est en 1912, que fut décidée la construction à Casablanca du premier grand port moderne du Royaume. C’était un tournant historique qui affecta le destin de Casablanca. Le développement économique de la Région s’est intensifié par l’activité portuaire et draina les investissements nationaux et étrangers donnant ainsi naissance à une ville moderne devenue aujourd’hui la capitale économique du Royaume.


La Conférence d'Anfa

Du 14 au 24 janvier 1943, se sont tenues à Casablanca, à l'hôtel d'Anfa, plusieurs entrevues qui allèrent changer la face du monde.Préparée dans le plus grand des secrets par les Américains, la rencontre devait réunir le premier ministre britannique Churchill et le président américain Roosevelt afin de discuter des préparatifs d'un débarquement des forces alliées en Europe. Informés par les services secrets espagnols, les Allemands, qui avaient bombardé Casablanca, 15 jours auparavant, se laissèrent abuser par la traduction de Casablanca et en déduisirent que l'entrevue se déroulerait à la Maison Blanche à Washington.
Quartier bouclé, villas réquisitionnées, la colline d'Anfa prit pendant les journées que durèrent les entrevues, communément appelée Conférence d'Anfa, des allures de place forte.

Les principaux autres sites sont :
• LISSASFA dont l’âge est estimé entre cinq et six millions d’années.
• AHLAGHLAM, vieux de 2.500.000 ans et ayant connu l’existence de « L’Heberian » l’ancêtre du cheval.
• OULEDHMIDA, comprenant plusieurs sites dont les plus célèbres sont :
- THOMAS1 : ce site témoigne de la première présence de l’être humain depuis un million d’années.
- Sidi Abderrahmane, appartenant à la fin de l’âge de la pierre. Il a donné son nom à l’homme qui a habité cet endroit pour une longue période.



Les historiens appelaient indifféremment Anfa, Anafa ou Anafi, l’air géographique qu’occupe actuellement Casablanca. Néanmoins, aucun d’entre eux n’a déterminé avec précision le vrai fondateur d’Anfa. Certains, comme Ibnou El Wazzane (Léon l’africain) prétendaient que la cité fut fondée du temps des Romains, d’autres plaidaient plutôt en faveur des phéniciens.
Cependant, la majorité des historiens affirme que se sont les berbères de Zenata qui ont construit Anfa. Celle-ci a été réputée par ses Oulémas, ses soldats et par son commerce florissant.

La Wilaya





A partir de 1981, une nouvelle circonscription Administrative va voir le jour au Maroc, notamment par l’éclatement de grands espaces urbains (Casablanca, Rabat Salé, Fès, etc.) que le législateur a jugé nécessaire de scinder pour mieux maîtriser leur développement, sans toutefois affecter leur harmonie, ni rompre leur aménagement d’ensemble : il s’agit de la « wilaya ». Cette structure supra-préfectoral a été créée pour jouer un rôle de coordination.

Regroupant plusieurs Provinces ou Préfectures ou les deux à la fois, elle a pour but de doter les grandes agglomérations urbaines telles que notre métropole casablancaise, d’une organisation administrative capable de répondre aux besoins qui résultent de l’étendue de ses agglomérations et de leur expansion démographique.
La Wilaya de la Région du Grand Casablanca se compose de deux Préfectures de Casablanca et Mohammedia et de deux Provinces : Nouaceur et Médiouna.

Ses domaines d’action concernent :

• La coordination des activités préfectorales, provinciales et le contrôle des collectivités locales .
• La concertation en matière d’investissement et la supervision de la planification urbaine .
• La préservation de l’ordre public.

L’importance de la wilaya lui est conférée par l’importance de l’institution du « wali » qui constitue la plaque tournante de l’ensemble de l’administration territoriale.





La mosquée Hassan II (arabe : مسجد الحسن الثاني) est située à Casablanca (Maroc). Érigée en partie sur la mer, elle est un complexe religieux et culturel, aménagé sur neuf hectares et comporte une salle de prières, une salle d'ablutions, des bains, une école coranique (madrasa), une bibliothèque et un musée. La mosquée peut accueillir 105 000 fidèles et la salle de prières 25 000 fidèles.

La mosquée Hassan II est la troisième plus grande du monde, la plus grande du Maghreb, et possède un minaret d'une hauteur de 201 m, le plus haut du monde. Des artisans recrutés dans toutes les villes du royaume avaient sculpté53 000 m2 de bois et assemblé plus de 10 000 m2 de zellige (céramiques) pour le lieu de culte.

Un toit ouvrant de grande dimension, permet selon le vœu du roi Hassan II de relier cet édifice à l'air, considéré comme l'un des trois éléments bénéfiques à la vie, avec la terre et l'eau.

Conçue par l'architecte Michel Pinseau, elle a été édifiée par le groupe français Bouygues, la maîtrise d'ouvrage étant assurée par le Ministère de l'intérieur; à l'époque dirigé par Driss Basri.




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