L’obésité est-elle une maladie ?
Oui, l’obésité a été reconnue comme une maladie en 1997 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’obésité et le surpoids entraînent de graves conséquences pour la santé, en augmentant par exemple les risques de maladies cardiaques, d’AVC (accident vasculaire cérébral), de diabète, d’arthrose et de certains cancers.
Oui, l’obésité a été reconnue comme une maladie en 1997 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’obésité et le surpoids entraînent de graves conséquences pour la santé, en augmentant par exemple les risques de maladies cardiaques, d’AVC (accident vasculaire cérébral), de diabète, d’arthrose et de certains cancers.
Aujourd’hui, dans la plupart des pays européens, 30 à 80 % des adultes sont en surpoids. D’après le Ministère britannique de la santé, l’espérance de vie des hommes sera en 2050 de cinq ans inférieure à ce qu’elle est aujourd’hui, si la tendance actuelle se poursuit.
Pourcentage de personnes obèses dans les pays membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), en 2000-2001
Quelles sont les causes de l’obésité et du surpoids ?
La cause fondamentale est un déséquilibre énergétique : quand l’organisme reçoit plus qu’il ne dépense, il stocke une partie de l’apport sous forme de graisses. Ce processus est plus ou moins important selon les individus. Certaines personnes ont une prédisposition héréditaire à l’obésité et grossissent plus rapidement que d’autres.
La cause fondamentale est un déséquilibre énergétique : quand l’organisme reçoit plus qu’il ne dépense, il stocke une partie de l’apport sous forme de graisses. Ce processus est plus ou moins important selon les individus. Certaines personnes ont une prédisposition héréditaire à l’obésité et grossissent plus rapidement que d’autres.
L’augmentation de l’obésité dans le monde est due principalement aux facteurs suivants :
Une plus grande consommation d’aliments très caloriques (graisses, sucres) et pauvres en nutriments. La surconsommation est favorisée par la grande quantité d’aliments industriels disponibles à bas prix.
Le mode de vie qui devient de plus en plus sédentaire : déplacements en voiture, travail devant l’ordinateur, etc.
Une plus grande consommation d’aliments très caloriques (graisses, sucres) et pauvres en nutriments. La surconsommation est favorisée par la grande quantité d’aliments industriels disponibles à bas prix.
Le mode de vie qui devient de plus en plus sédentaire : déplacements en voiture, travail devant l’ordinateur, etc.
D’après l’OMS, l’obésité est plus fréquente chez les personnes à faibles revenus, qui ont tendance à consommer plus de viande, de matière grasse et de sucre, tandis que les personnes qui ont des revenus plus élevés consomment plus de fruits et de légumes.
Illustration de l’institut américain NHLBI (National Heart, Lung, and Blood Institute)
Comment mesure-t-on l’obésité ?
L’obésité se mesure au moyen de l’indice de masse corporelle (IMC). L’IMC est égal au poids corporel en kilogrammes divisé par le carré de la taille en mètres.
L’obésité se mesure au moyen de l’indice de masse corporelle (IMC). L’IMC est égal au poids corporel en kilogrammes divisé par le carré de la taille en mètres.
Par exemple, l’IMC d’un homme pesant 86 kilos et mesurant 1m80 est égal à 86/(1,8*1,8) = 26,5.
Chez l’adulte, un IMC compris entre 18,5 et 24,9 est normal. Un IMC supérieur ou égal à 25 indique une surcharge pondérale, et un IMC de 30 et plus indique une obésité.
Les solutions proposées pour perdre du poids sont-elles efficaces ?
Il existe des médicaments dédiés à la perte de poids, qui agissent au niveau de l’intestin en diminuant la digestion et l’absorption des graisses, ou au niveau du cerveau en diminuant l’appétit. Ces médicaments comportent des effets secondaires et leur efficacité à long terme est modérée.
Il existe des médicaments dédiés à la perte de poids, qui agissent au niveau de l’intestin en diminuant la digestion et l’absorption des graisses, ou au niveau du cerveau en diminuant l’appétit. Ces médicaments comportent des effets secondaires et leur efficacité à long terme est modérée.
Il existe également de nombreux régimes destinés à perdre du poids, par exemple :
Les régimes hypocaloriques : régimes qui réduisent l’apport en calorie en interdisant certains aliments (matières grasses, féculents, produits sucrés, laitages, etc.)
Les régimes hyperprotéinés : régimes hypocaloriques et basés sur une alimentation riche en protéines (viande, poisson, fromage, oeufs) pour éviter la fonte musculaire.
Les régimes basés sur la prise de compléments protidiques : ces régimes consistent à remplacer les repas par des préparations en sachet, riches en protéines et faibles en calories.
Les régimes dissociés : régimes consistants à ne pas mélanger tous les aliments entre eux (ex. : manger uniquement des légumes au dîner, éviter le mélange glucides-lipides, manger les fruits entre les repas, etc.).
Les régimes végétariens et végétaliens : les végétariens ne consomment pas de viande, mais consomment des oeufs et des laitages. Les végétaliens excluent tous les produits d’origine animale.
Le jeûne : les cures de jeûne consistent à ne rien manger pendant une certaine période, hormis de l’eau, des bouillons et des tisanes.
Les régimes hypocaloriques : régimes qui réduisent l’apport en calorie en interdisant certains aliments (matières grasses, féculents, produits sucrés, laitages, etc.)
Les régimes hyperprotéinés : régimes hypocaloriques et basés sur une alimentation riche en protéines (viande, poisson, fromage, oeufs) pour éviter la fonte musculaire.
Les régimes basés sur la prise de compléments protidiques : ces régimes consistent à remplacer les repas par des préparations en sachet, riches en protéines et faibles en calories.
Les régimes dissociés : régimes consistants à ne pas mélanger tous les aliments entre eux (ex. : manger uniquement des légumes au dîner, éviter le mélange glucides-lipides, manger les fruits entre les repas, etc.).
Les régimes végétariens et végétaliens : les végétariens ne consomment pas de viande, mais consomment des oeufs et des laitages. Les végétaliens excluent tous les produits d’origine animale.
Le jeûne : les cures de jeûne consistent à ne rien manger pendant une certaine période, hormis de l’eau, des bouillons et des tisanes.
Ces régimes présentent de nombreux inconvénients (déséquilibres alimentaires, lassitude, difficulté à prendre ses repas en société, etc.) et peuvent être dangereux s’ils sont suivis sur une longue période, ou de façon excessive.
Plus de 70 % des personnes qui commencent un régime réussissent à perdre du poids, mais plus de 90 % reprennent ensuite les kilos perdus.
Peut-on maigrir définitivement ?
Pour maigrir durablement, il faut adopter de bonnes habitudes alimentaires, et les suivre tout au long de la vie.
Pour maigrir durablement, il faut adopter de bonnes habitudes alimentaires, et les suivre tout au long de la vie.
Les recommandations de l’OMS sont les suivantes :
équilibrer son apport énergétique et ses dépenses d’énergie
limiter la consommation de graisses et de sucres
consommer davantage de fruits et légumes
augmenter l’activité physique dans la vie quotidienne
équilibrer son apport énergétique et ses dépenses d’énergie
limiter la consommation de graisses et de sucres
consommer davantage de fruits et légumes
augmenter l’activité physique dans la vie quotidienne
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